• Peu inspiré ces derniers temps, voici une énieme création personnelle, j'espere que vous aimerez.

     

     

    Il est bien tard..

    J'erre comme enfermé dans l'ennui.

    Assomé par le Metronome du quotidien j'en oublie mes desirs.

    A chaque battement, je m'oublie.

    Je crois vivre, je crois rire j'en oublierais presque que je finirai par mourir.

    Anesthesié par ces vives couleurs distillées au fil des affiches.

    Assomé d'un bonheur plastique, d'un paraître plus fort que l'être.

    Tout paraît avoir tant d'attrait, mais en moi plus rien ne nait

    J'etais poussiere et je deviens beton

    Froid et con

    Parfois, quand l'ampoule de fausseté qui m'aveugle faiblit

    Je sens en mes ailes atrophiées ma seule reelle volonté.

    Celle de m'envoler sans jamais retomber

    Celle de m'envoler pour savourer enfin la liberté.

    Liberté d'être, d'aimer et non d'avoir.

    La lumiere s'intensifie

    Je sombre a nouveau dans l'oubli

    Et comme happé par la gigantesque tour qui me fait face

    Je retourne m'enfermer dans mon exil de travail, désabusé.

     

    Al'


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  • Je profite d'être dans un de ces acces de mélancolie qui me prennent les nuits d'été (ou comme c'est le cas ce soir, de Printemps) pour poster un autre poeme de ma conception. Je tiens a préciser que celui ci est tres personnel et que je suis mitigé à son propos, malgré tout je l'expose a vos critiques tout en vous rappelant que oui, je suis tres heureux de vivre!

     

     

    Dégoulinant de ma plume viennent s'étaler pêchés et frustrations. Tranchants, les regrets me lacerent gravant sur ma peau l'histoire de trop d'erreurs ... Fait de noir et de blanc je ne connait ni la nuance ni la couleur. Ma plume s'envole, ultime exutoire elle se fait Femme et Mere. Elle, dont j'ai tant besoin pour sourire que pour ne pas mourir.

    La saisissant, mes yeux s'ouvrent et je m'échappe laissant derriere moi une prison étriquée je vole, j'aime je crée, je vainc et enfin! Je respire. A pleins poumons je crie expiant echecs et douleurs. Ici, l'air est pur l'air est mien. Pour moi il s'est paré d'une fragrance mêlant l'Acide a l'Amer. Ici le passé n'existe pas, le poids des actes est celui de mon arme. Je tue je detruit j'arrache puis reconstruit ressuscite et exalte.J'écrit. Mon rêve terrifie, sa laideur , profonde, et écrasante, révulse.. Certes, il n'est que la Luxure et l'envie qui rongent l'enfant seul. Il n'est qu'un tas d'immondices grimés en chateaux et royaumes, en demoiselles aux cheveux d'or et princes a l'élégance sans pareille. L'horreur étouffe sous l'acrilyque mievrerie du rêve, chaque suffoquement fait s'écailler la peinture. Mais je recouvre, encore et encore de peur qu'elle renaisse, qu'elle coupe ma respiration.

    Excessif, démesuré et pourtant si faible! Mon écrit se fait reflet d'une désillusion.

    Celle de l'enfant a qui l'on a trop vite dévoilé le poison que la Belle cache sous ses bas.

     

    Al'


    3 commentaires
  • Petit Post  "A part", voilà que la nuit tombée, plutot qu'une soudaine poussée capillaire je me met a écrire.

     

     

    Un rêve..

    Telle une vague déferlante la réalité m'ecrase sur le roc. dos aux rêves, dos aux esperances je suis happé par l'océan et balloté dans des eaux sombres. Peu a peu, je sombre, le courant me portant et m'emportant. Sous ce ciel d'orage, je ne suis pas seul; tous autour de moi nagent, inconsciemment. Enfuie, la vie, ne leur laissant pour éxutoire que la nage.Ne faisant qu'un avec leur bourreau comme pour mieux s'y noyer ils pataugent, encore et encore.

    Je suffoque, soustrait de nature au triste élement je m'y meurs, nageant a contrecourant j'attire les regard. Ils rient, décharnés, inconscients de la déchéance qui les entraine au large.

    Le rivage grandit, mes vêtements se déchirent un a un, modeste revanche de mon ennemi. Peu a peu, mon corps est mis a nu et mes yeux illuminés.

    Exalté, pourtant trempé, j'atteint la rive. J'ai tout perdu pour me retrouver, foulant le sable chaud, savourant l'exquise simplicité qui m'habille.

    M'y voila, assis sur cette magnificente péninsule. Bordé d'un ciel étoilé, j'admire le lointain horizon. Du bout de mes pensée, j'ai pu le toucher, du bout de mes doigts je l'ai effleuré. Triste materialiste qu'est celui qui croit que nager l'aidera a s'oublier, a s'aimer. Car c'est le poids de cette même nage qui l'achevera ,lui, finalement sans rêves ni féerie. A quoi bon sans cesse nager vers le bonheur quand il suffit de s'allonger et d'y rêver?

    Al'

     

    Et pourtant, cela ne fait pas de moi un de ces déprimés chroniques ou l'un de ces types aussi noirs que le charbon, non, c'est juste mon second moi, le créatif quoi.

    Mais je vous rassure, nous allons bien.


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